Origine de la Saint-Sylvestre Pourquoi la Saint-Sylvestre est-elle devenue synonyme de passage à la nouvelle année ?
A l’origine, le 31 décembre était une fête païenne d’origine celte, particulièrement célébrée par les Gaulois. S’embrasser sous une branche de gui apportait en principe bonheur, santé et prospérité dans l’année à venir. Si on a acheté du gui pour poursuivre cette coutume et s’assurer les bonnes grâces des dieux, il faut respecter tout le cérémonial et brûler ce gui dans la nuit du 12 au 13 janvier.
Mais revenons à la Saint-Sylvestre, fête du pape Sylvestre 1er, dont le pontificat s’étendit de 314 à 355. Né à Rome, Sylvestro participa notamment au concile de Nicée, en 325, au cours duquel fut condamné l’arianisme, qui niait l’unité et l’identité de substance de la sainte Trinité. En d’autres termes, c’est sous son règne que le dogme de la sainte Trinité prit son importance et que le christianisme obtint le statut de religion d’empire dans le monde romain. On assure que Saint-Sylvestre est le premier pape à être représenté avec une tiare (chapeau pontifical).
Et depuis, nous fêtons le Nouvel an, le jour de son anniversaire.

         Le gui et le houx

Dans l’ancien temps, les druides celtes cueillaient le gui et le houx et le donnaient aux habitants du village pour leur porter bonheur.

Cela permettait aux femmes d’avoir beaucoup d’enfants et aux récoltes d’être abondantes. Si l’on mettait une boule de gui sur la porte, cela protégeait la maison des mauvais sorts car, en Celte, gui veut dire « guérit tout ».

Les Chrétiens préfèrent le houx parce que l’arbre a toujours des feuilles vertes: pour eux cela veut dire que

l ‘arbre est immortel; ses épines rappelaient la couronne de Jésus et ses boules rouges, le sang du Christ. Le houx s’utilise donc à Noël et le gui au Nouvel An.

La légende dit que le gui et le houx sont des plantes qui portent bonheur et que les couples qui s’embrassent au dessous d’une couronne de gui se marieront dans l’année.

Les différentes traditions de la Saint-Sylvestre et du Jour de l’An

  • En Amérique, le Premier de l’an se passe généralement en famille. Traditionnellement dans Amérique catholique, le père donnait sa bénédiction à toute la famille, aujourd’hui cette coutume tend à disparaître. Certaines familles échangent des étrennes, des cadeaux du Jour de l’An.
  • En France, le repas de la Saint-Sylvestre est souvent constitué de foie gras et de champagne. En Alsace, la nouvelle année s’annonce par le don d’un «bretzel du Nouvel An».
  • Dans la province de Liège, en Belgique, on mange de la choucroute en famille le 1er janvier. On dépose une pièce de monnaie sous l’assiette ou dans une poche, en espérant que cela apportera de l’argent pour l’année entière.
  • Autrefois, en Italie, à Naples, le soir de la Saint-Sylvestre, les gens avaient pour habitude de jeter par la fenêtre de vieux objets tels que des meubles usagés et des vêtements usés, pour signifier la fin de l’année.
  • De façon plus générale, les Italiens mangent en famille des plats faits à partir d’ingrédients qui, selon eux, apportent de la chance, comme des graines, des lentilles ou du miel. Ils appellent cette fête «Capodanno».
  • Les Espagnoles ont pour habitude de manger un raisin à chaque coup de minuit. Les femmes portent des sous-vêtements rouges neufs pour s’attirer du bonheur tout au long de l’année.
  • En Russie, la coutume veut qu’on ouvre la porte de la maison après les douze coups de minuit pour faire entrer la Nouvelle Année.

En somme, la fête du Nouvel An permet de souligner le passage de la nouvelle année,

une fête sur le renouveau !

À vous toutes et tous Bonne Année !!!